Procès 28 septembre : un ennui surgit. 

Procès 28 septembre : un ennui surgit. 

Quelques membres de l’assistance et des victimes du massacre du 28 septembre 2008 sont victimes de menaces. 

Alors que le procès du massacre du 28 septembre se poursuit dans le Tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé dans la cour d’appel, les victimes (prêtes à témoigner) reçoivent des menaces. Le Président du tribunal, Ibrahima sory 2 Tounkara, l’a indiqué et promet que tout sera mis en œuvre pour mettre la main sur les coupables.

Ami Diop, une des victimes du massacre, est menacée de saccager son domicile si elle venait à comparaître. Elle a reçu ses menaces d’un jeune à domicile à 22 h.

« J’habite à la commune de Kaloum. La semaine dernière, un jeune s’est permis de me menacer après mon passage à la télévision. Un jeune est venu chez moi pour me menacer. J’ai enregistré ces propos et j’ai appelé le procureur pour le lui dire. Il m’a dit de porter plainte auprès du commissariat le plus proche. Je l’ai fait, en compagnie de mon avocat. Le jeune en question m’a mis en garde. Il m’a dit qu’il y a des gens au bar café de la gare qui auraient dit que s’ils me voient comparaître, ils vont saccager chez moi et gare à mes enfants. Il est venu jusqu’à chez-moi à 22 heures. J’ai tout enregistré. Et je le connais de vue », a-t-elle dit au micro de nos confrères de guineematin 

Depuis le début du procès, Ami Diop continue à suivre de près le déroulement du procès en présentiel. Elle nourrit l’espoir qu’elles, les victimes, seront à l’abri de ces menaces, afin que la vérité soit dite dans le dossier, les coupables soient punis à la hauteur de leur forfaiture afin qu’il n’y ait plus jamais de telle pratique.

LA RÉDACTION