La triste réaction d’un homme traumatisé par la perte cruelle de sa femme.

La triste réaction d’un homme traumatisé par la perte cruelle de sa femme.

Kanko Touré, mariée, mère de trois enfants, a lamentablement perdu la vie dans l’accident survenu le dimanche dernier, 06 novembre 2022 à sougueta, une sous-préfecture de la préfecture de Kindia. Elle se rendait à faranah pour un mariage familiale. Ce lundi 07 novembre à l’hôpital de l’amitié sino-guinéenne de Kipé, à Conakry, Lanciné Oularé, le marié de la victime, est venu identifier la dépouille mortelle de son épouse.

Lanciné Oularéépoux de Kanko Touré, décédée dans l’accident de Sougueta, a eu du mal à retenir ses larmes après la perte cruelle de sa femme. Il indique s’il est vrai que la bénédiction d’un époux peut faire entrer une femme au paradis, la sienne entrera.

« Elle se bat corps et âme à côté de moi. Mais voilà aujourd’hui, le destin a décidé autrement. Ah, bijoux, tu t’en vas, à jamais. Ma femme, elle m’a fait trois enfants, deux filles et un garçon. Maintenant, elle m’a laissé ces enfants, elle est partie. »

Il raconte les appels effectués avec sa femme lorsqu’elle était sur son trajet. Un instant, qui sera son dernier moment téléphonique avec sa femme.

« Hier, je ne savais même pas dans quelle vie j’étais, tellement que j’étais traumatisé, je n’ai même pas pu dormir, presque, j’ai passé la nuit à errer à Kindia. Dès que j’ai appris la nouvelle, je me suis embarqué pour aller à Kindia, croyant que femme peut être parmi les blessés, mais fort malheureusement, le destin a décidé autrement. Sauf à la dernière minute, je l’ai vue maintenant allongée. Ah, je l’ai vue allongée. Elle partait pour la célébration du mariage d’un frère ; moi, je ne voulais pas qu’elle parte, mais avec la pression de la famille, j’ai finalement accepté. Elle partait à Faranah. Vous voyez la vie, l’homme propose, Dieu dispose. Avant-hier, j’ai passé une vie agréable avec ma femme, le lendemain encore, hier, je l’ai prise sur la moto pour la gare routière, on se regardait, on se souriait. Après, elle s’est embarquée. Un peu, plus tard, elle m’a appelé pour me dire qu’ils étaient sur le point de départ. J’ai dit OK, d’accord, j’ai dit que Dieu vous accompagne. Jusqu’à 15 heures 30 minutent, on communiquait au téléphone », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, rappelons que la quasi-totalité des accidents mortels sur les routes est due, non seulement, à indiscipline nauséabonde des chauffeurs, mais aussi la dégradation très poussée des routes.

Ismaël Koné, rédacteur 

LA RÉDACTION