Viol : une fille dit être violée par un gardien qui l’a éjaculée dessus

Un présumé viol survenu le 16 septembre dernier, 2019. L’accusé a de nouveau comparu devant le tribunal de première instance de dixin ce lundi, 19 juillet 2021, où le ministère a requis 10 ans de prison de réclusion criminelle contre lui. Cependant, la défense relève plusieurs points de contradictions dans les propos de la présumée victime.
Selon le ministère public Tamba Kallas, le présumé violeur avait reconnu au cours des enquêtes préliminaires, avoir déshabillé sa victime de 13ans, la pénétrer et éjaculer dessus.
« Tamba Kallas Traoré est vigile dans un bâtiment où habitent madame Viviane Konaté, son mari et leurs enfants (dont la présumée victime). Chaque jour, les deux parents vont au travail. Ce jour, 16 septembre 2019, les enfants sont descendus de l’immeuble à étage pour jouer à cache-cache avec Tamba. C’est là où Tamba s’est emparé de la fille âgée de 13 ans pour la faire entrer dans la guérite pour abuser d’elle. Quand elle est rentrée à la maison, la maman a constaté que quelque chose n’allait pas. Elle a demandé à sa fille avant de saisir l’OPROGEM par une plainte. Interpellé, Tamba Kallas a reconnu les faits. Il a reconnu avoir déshabillé la fille, il l’a pénétrée et a éjaculé. Par la suite, il a promis 5 000 francs à la fille pour obtenir son silence », a indiqué le procureur Daouda Diomandé, avant de requiert « 10 ans de réclusion criminelle, selon lui « Les faits étant établis, l’imputabilité étant là, le ministère public requiert qu’il vous plaise à retenir Tamba Kallas Traoré dans les liens de la culpabilité et de le condamner à une peine minimale de 10 ans de réclusion criminelle ».
De l’autre côté, la défense a plaidé l’application de l’article 544 du Code de procédure pénale pour le renvoyer à des fins de la poursuite pour absence de preuve « A l’OPROGEM, la victime a dit être élève. Devant le juge d’instruction, elle (la victime) est couturière. Elle dit être descendue de l’étage pour jouer dans la cour. Mais, devant le juge d’instruction et devant l’OPROGEM, elle dit qu’elle jouait à l’intérieur de l’immeuble. Et mon client n’a jamais reconnu les faits, ni devant le juge d’instruction, ni devant le tribunal. Et le doute bénéficie à l’accusé. C’est pourquoi, nous vous demandons de faire application de l’article 544 du Code de procédure pénale pour le renvoyer à des fins de la poursuite pour absence de preuve ».
Adama Doukouré pour femmesafricaines.info