Sénégal : Les braves femmes de Yarakh marginalisées et oubliées par le gouvernement !

Sénégal : Les braves femmes de Yarakh marginalisées et oubliées par le gouvernement !

Dans la capitale Dakaroise, plus précisément à Yarakh, les braves femmes mareyeuses  sont marginalisées, oubliée par le gouvernement sénégalais. Ces femmes de Yarakh,  dont la plus part sont des veuves et d’autres sont souvent abandonnées par leur mari et avec plusieurs enfants à nourrir. Face aux problèmes de réchauffements climatiques, ces femmes se voient aujourd’hui menacées dans l’exercice de leurs petits commerces.

Pour  mieux appréhender l’histoire de ces braves femmes, nous avons tendus notre micro à l’une d’entre eux pour nous expliquer un peu de leurs mésaventures quotidienne.

Fatou Sèye : « Nous habitons à Yarakh moi et mon mari. Mon mari ne travaille plus et nous avons 5 enfants à nourrir,  y compris la location de la maison.  Je fais ce travail pour subvenir à nos besoins familiaux. Chaque jour,  je me réveille à 5 heures  du matin pour rejoindre le petit port de Yarakh et attendre l’arrivée des pirogues de la mer. Nous venons pour acheter les poissons. A leurs retours, les pécheurs nous revendent un carton de petits Poissons de sardine à 5000fcfa. Pour transporter ces petits poissons connus sous le nom de (Wéyèn) en wolof,  je paye 500fcfa au charretier ».

femmes senegal

 

« Une fois chez moi,  j’achète encore les petits morceaux de bois pour bouillir les poissons dans la marmite avec de l’eau chaude et quant j’ai fini de bouillir les poissons,  après j’enlève l’eau et je verse les poissons a terre une manière de les exposés sous le soleil pendant des jours. Après ils deviennent des poissons fumés et on les revende 1 kilo a 1000fcfa ».

 

«  Actuellement le travaille ne marche plus comme avant, le gouvernement nous rend une vie très difficile. De nos jours, notre activité devient de plus en plus lente.  Le gouvernement nous accuse d’avoir pollué l’environnement avec les fumés du Poisson. C’est  suite à la revendication des habitants que le gouvernement aussi veut nous interdire. Parfois avec le travaille on gagne mais plus souvent on gagne le même revenu ».

 

Depuis Dakar nos correspondants

Ahmadou Sèye et Cheikh Sylla

Djenabou Balde