Historique et présentation de l’établissement :
Créée en 2005, sous l’appellation ‘’ Université des Sciences Humaines, Juridiques et Économiques de Sonfonia-Conakry ‘’, elle finit par prendre le nom du président d’alors, le général Lansana Conté, décédé en 2008. Ainsi, elle fut baptisée ‘‘Université Général Lansana Conté de Sonfonia-Conakry’’.
L’établissement compte quatre grandes facultés : les Sciences Juridiques et Politiques, les Sciences Économiques et de Gestion, les Sciences Sociales et Humaines ainsi que les Lettres et les Sciences du langage.
Construite préalablement pour un effectif de 1 500 étudiants, l’université compte de nos jours près de 20 000 étudiants dont, 9 000 y ont été orientés l’année dernière.
Constat et rencontre avec les autorités universitaires
Les premiers constats qui frappent à l’œil sont d’ordres multiples : absence de contrôle et de suivi dans le port des masques, dans le lavage des mains ou encore la prise de température à la rentrée de l’université. Dans l’enceinte de l’établissement universitaire, c’est le même constat. Sauf que là, une infime partie des étudiants et quelques encadreurs se plient à la règle.
Évoquant les dispositions prises pour le respect du port des masques, l’université mise plutôt sur la sensibilisation. « Pour l’instant, nous comptons passer par la sensibilisation et renforcer davantage les consignes sur le danger de la maladie », explique Sory Sidibé, avant de rajouter : « Par contre, aucun étudiant ou encadreur ne sera reçu dans les salles s’il ne porte pas un masque ». Mais par ailleurs, les autorités n’épargnent non plus la possibilité de faire recourir à des mesures disciplinaires pour les récidivistes. « Si, toutefois, nous constatons que les mesures ne sont pas bien suivies, nous allons faire usage des mesures coercitives », insiste l’encadreur.
Mise en place d’un système de test pour l’ensemble des étudiants et enseignants
Si les autorités universitaires ont trouvé plus ou moins la possibilité d’appliquer les deux premières consignes, c’est pratiquement impossible pour cette dernière.
Aux termes de nos échanges avec Sékou Diakité, médecin chef de l’infirmerie de l’université, le manque des test de dépistage rapide (TDR) reste un facteur bloquant pour application de cette dernière. « Nous n’avons pas des TDR pour faire appliquer cette mesure. Par contre, nous veillons au gré, au respect des autres consignes », ajoute le médecin.
À date, le coronavirus officiellement annoncé en Guinée depuis mars 2020, compte 15.216 cas confirmés pour 91 morts et 15.033 guéris.