Mamou : décédée lors d’un accouchement, le corps d’une femme a été déterré par des inconnus. 

Mamou : décédée lors d’un accouchement, le corps d’une femme a été déterré par des inconnus. 

Le corps de Maimouna Diallo, 20 ans, décédée lors d’un accouchement au centre de santé de linsan a été déterré par des individus non identifiés au cimetière waka, un district relevant de la commune rurale de Konkouré, dans la préfecture de Mamou. 

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En effet, Maimouna Diallo a succombé lors de son accouchement au centre de santé de linsan. Son premier geste. son corps a été ramené à kounkouré pour être inhumé où il sera déterré.

C’est un acte ignoble qui s’est produit dans la nuit d’hier à aujourd’hui 1er juillet 2023.

Informées de la situation, les autorités communales, de la police et de gendarmerie se sont rendues sur les lieux. Des outils comme une daba, une machette ou encore le couvercle d’un gros récipient ont été retrouvés sur les lieux. 

Elhadj Kabinet Kaké, vice-président de la délégation spéciale de Linsan, déclare qu’il s’agissait de mutiler la dépouille. Le vice-président fonde cette opinion sur la nature des outils découverts sur place.

« Cet acte est une première entre ces deux sous-préfectures (Linsan et Konkouré) qui font les limites de la Basse Guinée et le Fouta. Nous avons été informés qu’il y a une tombe qui a été ouverte hier nuit par des individus mal intentionné, ils ont déterré le corps se trouvant à l’intérieur. C’est le corps de la dame Maïmouna Diallo qui a été enterré hier. Ce matin, nous sommes venus trouver que la tombe est ouverte. Ceux qui ont exhumé le corps sont introuvables, mais ils ont laissé leurs outils ici (une daba, une machette et un couvercle d’un gros récipient). Aucune partie du corps n’a été emportée, ni celle du linceul. Mais il semble bien que leur objectif était de mutiler le corps. Car il y a 12 mètres entre la tombe et le corps. C’est vraiment regrettable », a indiqué Elhadj Kabinet Kake

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D’après guineematin, un suspect serait mis aux arrêts. C’est un individu méconnu par les habitants de la localité.

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Ismaël KONÉ

LA RÉDACTION