Mamou : À cause de la mangue, un homme frappe sa femme et lui fait perdre deux dents.

Mamou : À cause de la mangue, un homme frappe sa femme et lui fait perdre deux dents.

C’est dans le secteur N‘diarendiwel, dans le quartier Telico, relevant de la commune urbaine de Mamou que Djenabou Barry (la victime) a été passée à tabac par son mari à cause de deux (2) mangues. Et il lui a fait perdre deux dents. Les faits se sont produits ce dimanche, 03 avril 2022. 

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Dame Djenabou Barry, depuis son lit d’hospitalisation à l’hôpital régional de Mamou, est revenue sur les faits au micro d’un média de la place : 

« Je suis allée cueillir des mangues chez mon enfant. L’enfant de ma coépouse, qui avait cueilli des mangues sur deux manguiers, est venu encore sur le manguier où j’étais. Je lui ai dit d’attendre que je finisse surtout qu’il ne m’en donne pas quand il cueille. L’enfant est aussitôt allé informer sa mère. Cette dernière aurait informé mon mari. Aussitôt, mon mari est venu me demander pourquoi j’ai empêché l’enfant de cueillir les mangues. Il a lancé les mangues que j’ai cueillies et il m’a frappée. Les gens nous ont séparés », a-t-elle expliqué.

De loin, Dame Djénabou Barry fait remarquer qu’elle est abandonnée depuis plus d’une décennie par son mari et demande l’aide des autorités. 

« Depuis 16 ans, il ne m’a pas donné à manger. C’est moi qui cherche mes propres aliments pour me nourrir. Il me frappe régulièrement. J’ai subi deux fois des interventions chirurgicales à cause de lui. Il me frappe souvent. Je demande aux autorités de m’aider. Je suis vraiment épuisée », a-t-elle laissé entendre.

Le bourreau (le mari) ne serait pas à sa première fois d’agresser ou de menacer de mort sa famille pour les fruits. Oumou hawa bah, la fille de la victime, aux côtés de sa maman dit avoir subi les agissements de son père pour des Oranges : 

« Ça me préoccupe sincèrement. Je suis sa première fille. Un jour, je suis allée là-bas, j’étais en état de famille. J’ai enlevé des oranges. Il a menacé de me tuer si je ne sortais pas de chez lui. J’ai été obligée de passer la nuit chez les voisins. Quand j’ai accouché, il a empêché la famille de venir assister au baptême. Je demande aux personnes de bonne volonté et aux autorités de nous aider pour que l’entente et l’amour reviennent entre notre papa et nous », a dit la jeune femme en larmes.

Ismaël Koné pour femmesafricaines.Info 

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