« Le policier a tiré 3 balles sur… » : un Guinéen tué en France, voici comment il a trouvé la mort. 

« Le policier a tiré 3 balles sur… » : un Guinéen tué en France, voici comment il a trouvé la mort. 

Cet autre jeune guinéen du nom d’Alhousseine camara a sauvagement trouvé la mort dans les mains des policiers français le lundi dernier lors d’une interpellation dont les motifs ne sont, jusque-là, pas révélés. 

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Âgé de 19 ans Alhoussein Camara a pris deux balles d’un policier français avant de s’écraser lui et sa voiture contre un mur. 

Selon le parquet, le jeune Alhoussein Camara a été mortellement touché par le tir d’un policier en tentant d’échapper à une interpellation. Cette version du parquet est contestée. Elle est différente de celle donnée par une amie du défunt. 

« Il est victime d’une bavure policière et du racisme », lâche MAYA BURET, une amie du jeune guinéen. Puis d’ajouter.

« Il aimait la France et voulait la nationalité française.Alhousseine était quelqu’un qui ne buvait pas, ne fumait pas et ne faisait rien d’inégale. Il était méconnu des services de police. Il n’a aucun casier judiciaire. Ils disent (les policiers ndlr) qu’ils l’ont pris en chasse, pourtant selon les témoins et des sources sûres, il n’y avait pas de gyrophares.
Alhousseine respectait les codes de route. Ce jour, il a pris la route pour se rendre à son travail. Il n’était pas en excès de vitesse et n’avait pas grillé de feu de signalisation non plus.
D’ailleurs, c’est au niveau d’un feu rouge à quelques mètres de son lieu de son travail qu’Alhoussein s’est arrêté.
Il n’y avait pas de gyrophares derrière lui, donc pour lui, il n’était pas poursuivi, recherché ou inquiet pour quoi que soit.Arrêté, une patrouille de police est venue se mettre devant son véhicule en lui bloquant la route.Alhousseine a reculé un peu sa voiture. Entre-temps, un policier serait descendu de la voiture. En reculant doucement, l’arrière de la voiture d’Alhousseine aurait heurté le genou du policier qui était descendu. Il n’avait pas eu de communication entre lui et le policier, comme quoi d’éteindre le véhicule.
Alhousseine n’a montré aucun signe d’agressivité ou de menace envers les policiers. Le policier qui serait heurté par la voiture, n’a pas été écrasé, n’a non plus eu de genoux cassés. Le seconde qui a suivi le premier policier a sorti son arme et a tiré trois balles dans la direction de notre ami.Alhousseine Camara a directement appuyé sur l’accélérateur suite au coup de feux, avant d’aller percuter un mur.
Les policiers se sont rapprochés de lui pour procéder à l’interpellation. En ouvrant la porte, ils ont constaté des blessures par balles. Il n’est pas mort sur le coup. Il s’est battu contre la mort pendant plusieurs secondes en se noyant dans son propre sang, avant de succomber des balles logées dans son corps. Les gendarmes ont essayé un ramassage cardiaque sans succès. Les causes de son arrestation ne sont pas révélées.
Alhousseine Camara est une victime innocente et non un délinquant. On ne veut pas que son image soit salie. On veut qu’il puisse reposer en paix. Il a assez souffert avant de mourir.
Imaginez-vous ce qu’il aurait pu ressentir en prenant ces deux balles dans le corps regardant ceux qui l’ont abattu de sang-froid comme un bétail.
Alhousseine mérite la justice, c’est pour cela qu’on crie, pleure. On se bat pour qu’il ait un procès. On veut que le policier soit jugé coupable de son acte », raconte MAYA BURET, la scène qui a précédé la mort d’Alhousseine Camara.

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Le samedi dernier, 17 juin 2023, plus de 800 à 1.000 ressortissants guinéens et africains ont pris d’assaut les rues de la Charente dans le sud-ouest de la France, pour une marche dans l’optique de dénoncer, d’après eux, l’assassinat du jeune guinéen par la police alors qu’il n’avait rien fait.

Le jeune guinéen Alhousseine Camara a pris deux balles dans le corps alors qu’il était à bord de sa voiture de marque Peugeot 307.

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Mohamed CISSÉ pour femmesafricaines.info

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