« Avortement non sécurisé » : une situation inquiétante et dévastatrice, Kadiatou Konaté en parle

« Avortement non sécurisé » : une situation inquiétante et dévastatrice, Kadiatou Konaté en parle

Dans un récent post sur le réseau social Facebook, la Présidente du Club des Jeunes Filles leaders de Guinée, Kadiatou Konaté, a touché du doigt « l’avortement non sécurisé » dont les jeunes filles sont victimes.

D’après elle, l’avortement non sécurisé est très suivent dû « aux grossesses précoces indésirables, aux violences sexuelles, inceste, manque d’information et faible accès aux Droits à la Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescents et jeunes, les stigmas de la société », a-t-elle indiqué.

Puis d’énumérer quelques statistiques liées au taux grandissant de la mortalité maternelle des filles mères, une conséquence effective de l’avortement non sécurisé.

En suivant le regard de Kadiatou Konaté, 16 millions de Jeunes filles entre 15 et 19 ans accouchent chaque année dans le monde. « En Guinée, 52% des filles de 15-19 ans ont au moins un enfant, dont 5/10 filles ».

Face à ces chiffres, Dame Kadiatou pense que la question-ci doit être prise avec tout le sérieux en vue de protéger les jeunes filles. Pour ce faire, selon son avis, un aménagement considérable des espaces d’échanges doit être fait.

Par ailleurs, Kadiatou Konaté dit suivre un dialogue régional avec 20 pays participants sur la question de l’avortement sécurité en cas de viol. Dans la même mesure sur « les bonnes pratiques, les jeux, en outre sur les perspectives » à mettre en place pour arriver à un résultat escompté.

Ismaël Koné, rédacteur web, pour femmesafricaines

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