Guinée : Société : Viol sur mineur : Le club des jeunes filles leaders de Guinée brise le silence sur le phénomène dans le pays.

Guinée : Société : Viol sur mineur : Le club des jeunes filles leaders de Guinée brise le silence sur le phénomène dans le pays.

Depuis plusieurs années, le viol de toutes sortes notamment sur les mineurs est devenu très courant en Guinée, dans la majorité des cas, les victimes sont des fillettes.

La responsable de la communication du club des jeunes filles leaders de Guinée fustige cet état de fait: << Quand j’entends tous ses cas de viol, je suis réellement touchée et très bouleversée par autant de cruautés envers les petites filles, parce que je ne peux jamais comprendre qu’on abuse d’une petite fille de 12 ans ou de 2 ans, même si la victime est une personne âgée, le viol reste le viol et pire dans ça que la mort s’en suit. >>, regrette Aminata Doumbouya.

Le fléau se répand de nos jours comme une trainée de poudre, les ONG guinéennes ne cessent de tirer sur la sonnette d’alarme depuis plusieurs années, explique la jeune fille leader : <<On ne peut que faire des sensibilisations auprès des parents, surtout au niveau de la dénonciation, mais aussi faire un plaidoyer auprès des autorités de condamner ses coupables à juste titre.  Nous, notre rôle, c’est de faire un plaidoyer, de faire des sensibilisations et d’amener ses présumés violeurs devant les autorités compétentes. >>, précise la responsable de la communication de l’ONG.

Le viol en Guinée est passible des peines allant de 5 à 20 ans de réclusion criminelle, mais elles sont peu appliquées.  Aminata Doumbouya : <<Tant qu’on ne condamne pas  ses présumés coupables, on va assister à la recrudescence des cas de viol, surtout ses derniers temps, le fléau a vraiment dégénéré, j’espère que les autorités compétentes vont jouer pleinement leur rôle pour sanctionner et punir ses présumés coupables comme l’indique la loi en vigueur. >>, a-t-elle exhorté.

Une étude menée  par la coalition des femmes et filles de Guinée en collaboration avec le ministère de l’action sociale montre que si les autorités n’y prennent pas garde, le phénomène risque de peser sur la balance.

Amadou Diaby
amadoualphamariamadiaby@gmail.com
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