La descente aux enfers de l’entrepreneure fadima Diawara, fondatrice de “kunfabo”.

Récemment, la fondatrice de la marque de téléphone mobile “kunfabo”, fadima DIAWARA s’est exprimée sur son ennui avec l’Agence Nationale d’Inclusion Économique et Sociale. L’entrepreneure reproche à cette institution guinéenne, le non-paiement de son argent qui s’élève à plus de 3 milliards de francs guinéens.
« En Guinée, il y a tant d’obstacles à franchir, c’est un pays qui absorbe.
Des factures impayées, des échéances non respectées, mes collègues qui n’ont pas été payés, et cela, depuis quelques mois, cela me fend le cœur.
Tu te surpasses pour investir dans ton pays, tu t’endettes, mais tout est fait pour te tirer vers le bas. C’est épuisant.
Savoir que tes factures sont impayées. Sachant que tu as fait ta part du deal qui était de produire et de livrer . Cela est juste insupportable.
Ça fait plus d’une année que nous attendons d’être payé.
Avec mon avocat, nous avons fait des démarches au niveau des autorités, pour les interpeller sur la situation, c’est un black-out total. Personne ne veut lever le petit doigt.
Kunfabo , s’est endetté auprès des banques et d’investisseurs pour accompagner l’Agence Nationale d’Inclusion Économique et Sociale (ANIES) Guinée dans son projet social il y a un an. Malheureusement, nous n’avons toujours pas été payés.
Le pire est qu’il n’y a même pas de perspective de paiement, c’est un flou total, rien de concret.
J’espère que le Président de la transition le Colonel Mamadi Doumbouya, verra ce message. Qu’il sache que nous souffrons en tant que start-up, entreprise… Nous sommes asphyxiés, c’est juste insupportable. J’ose croire qu’il facilitera et débloquera le paiement vu que l’Anies est rattachée à la présidence.
L’esprit du CNRD ce n’est pas de tuer les jeunes entrepreneurs, des femmes qui se battent pour faire de la Guinée un hub le digital, qui innovent… C’est de faire en sorte que le pays continue sa croissance, crée des emplois, soutenir les PME.
En attendant, j’interpelle L’Anies, le gouvernement Guinéen à respecter et honorer ces obligations de paiement. L’État est une continuité », a-t-elle laissé lire sur la toile via son compte Facebook.
Cette sortie a provoqué une vague de consternation chez les internautes et entrepreneurs présents sur les réseaux sociaux. Ils indiquent que les initiatives jeunes ne sont point soutenus et ceux (les jeunes) qui essayent de sortir la tête de l’eau sont constamment piétinés par des Guinéens hauts placés.
« Que l’État débloque les 3 milliards » indique le célèbre chroniqueur de l’émission “MIRADOR” du groupe fréquence média “FIM FM”, M. Mohamed kaba. « Sinon les jours à venir l’entreprise kunfabo fermera ses portes » dit-il.