Kankan/viol : ‘’Il m’a violée à trois reprises‘’. 

Kankan/viol : ‘’Il m’a violée à trois reprises‘’. 

Un jeune âgé de 18 ans est pointé du doigt d’avoir violé à trois reprises une jeune fille de 13 ans, dans le quartier Hérémakono situé dans la commune urbaine de KANKAN. Violée depuis quelques jours, déjà, elle n’a voulu rien dire à propos, c’est le mercredi dernier, 28 juillet 2021 que sa situation a été découverte par sa mère à cause des saignements incessants. 

Dans ses explications, la victime dit avoir été appelée par son bureau « ma femme », chose à laquelle elle a répliqué, avant que ce dernier la prenne par sa main pour sa chambre « Je quittais le petit marché lorsqu’il (l’auteur présumé) m’a vue. Il m’a appelée sa femme, je lui ai dit que je ne suis pas sa femme. Mais puisque j’étais devant son portail, il m’a prise pour me faire entrer dans la chambre. Il m’a violée à trois reprises. Je ne me souviens plus du jour », a-t-elle confié au micro de nos confrères de la place depuis son lit d’hôpital. 

Surprise par les saignements et vomissements de sa fille, elle décide de l’amener dans une clinique pour des fins de consultation, selon Fanta Condé (la mère de la victime), dans un premier temps, elle pensait à un début de sa première menstrues, « je pensais qu’elle a commencé à avoir sa menstrues. Après, je lui ai demandé si elle a des maux de ventre, parce que généralement, les filles ont des maux de ventre douloureux lorsqu’elles voient leur menstrues pour la première fois. Mais elle m’a dit que tout va bien. Mais, en même temps, elle s’est mise à vomir. Donc, j’ai eu peur, je l’ai envoyée à la clinique qui est tout près de chez nous. C’est de là-bas qu’on m’a dit qu’elle a perdu sa virginité. Mais le médecin a dit qu’elle n’est pas enceinte. Donc, de question en question, elle a dit qu’elle a été victime de viol ; mais elle avait peur, parce que mentalement, elle n’est pas bien portante », a expliqué la mère de la victime. 

Au moment où nous accouchons ces quelques lignes, le présumé violeur est dans les mains des autorités pour des fins d’enquêtes. 

Adama Doukouré pour femmesafrocaines.info

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