Journée internationale des handicapées : Djenabou Baldé regrette l’exclusion de cette couche

Journée internationale des handicapées : Djenabou Baldé regrette l’exclusion de cette couche

Depuis 1992, la Journée internationale des personnes handicapées est célébrée chaque 3 décembre à travers le monde. Cette année, le thème retenu est : « Atteindre 17 objectifs pour l’avenir que nous voulons ». Malheureusement, en Guinée, cette journée passe inaperçue. C’est en substance ce que pense Djenabou Baldé, presidente de l’ONG VEDESA et l’Asbl Femmes Africaines.

« Le handicap n’est pas une fatalité, ni un état à rejeter, mais une réalité à accepter et à écouter ».
« Cette journée a de multiples vocations. Elle est l’occasion pour les personnes en situation de handicap, ainsi que pour les associations qui les défendent, d’interpeler directement et à une très large échelle les opinions publiques sur le regard qu’elles portent sur le handicap. Mais aussi, par exemple, de pousser la porte des écoles, des collèges ou encore des lycées afin de mieux faire connaître cette question auprès de la jeunesse ».

« Pour ma part, en tant que présidente de l’ONG VEDESA et de l’asbl femmes africaines, cette date du 3 décembre figure à mon agenda comme un événement qui compte. Je regrette aujourd’hui la politique du gouvernement qui a exclu cette couche vulnérable ».
« A cet effet, que la Convention des Nations Unies relative aux Droits des Personnes Handicapées indique qu’aucune personne ne peut pleinement jouir d’un droit auquel elle n’a pas accès. Que cette Convention a une valeur contraignante et doit faire Loi dans les pays qui l’ont ratifiée, comme la plupart des pays africaines ».
« Cette journée doit marquer en effet une rupture en ambitionnant d’ouvrir la Cité aux personnes handicapées tout en changeant les représentations et le regard posés sur le handicap par la société Africaine ».

Djenabou Baldé, présidente de l’Asbl femmes Africaines

 

Djenabou Balde