« Je conseille les femmes africaines d’œuvrer pour la consommation locale », dixit Madame Faye née Helene Diouf !

Le groupement GIE « Sainte Famille » de Dakar, est un groupement de femmes, qui a pour rôle la transformation de produits alimentaires de tout genre et dans la conservation. A l’image des bouteilles de conservation de légumes, des jus de fruit naturelles, des sirops, de la confiture et de nombreuses merveilles surtout, dans la transformation de céréales. Au delà de leurs  activités personnelles, elles sont réunies en GIE (groupement d intérêts économique).

Pour une petite histoire, ces femmes se regroupaient tous les après-midi au même endroit dans un quartier populaire à Dakar pour discuter et c’est de là que l’idée a germé. Au début, ce groupement de femmes était composé de 32 femmes, vivant dans un même quartier.  C’est ainsi qu’elles avaient fixées une cotisation a 8000 FCFA par personne. Grace à ces cotisations, elles ont réussi à trouver tous les papiers relatifs à la création du GIE en abrégé (groupement d intérêts économique).

Madame Faye née Helene Diouf, diplômée en enseignement éducatif scolaire et économie familiale, et formatrice à l’ONFP.

‘’ Et comme formatrice, j’anime les séminaires de formation qu’organise chaque année l’ONFP partout à travers le Sénégal. Nous avons fournis beaucoup d’effort pour la création du GIE, et surtout pour la formation de nos membres. Aujourd’hui, ces femmes ne cotisent plus, le fonctionnement du groupement est assuré par les revenues de leur production’’, a-t-elle confiée.

S’agissant des difficultés que le GIE rencontre au cours de ses activités, la présidente affirme qu’elles ont un Problème d’écoulement de ses produits. La matière première n’étant pas un problème, ces femmes ressentent un profond besoin de partenariat dans le marché mondial. Elles veulent avoir des correspondants partout dans le monde pour écouler leurs produits.

Pour l’autonomisation des femmes africaines,  Madame Faye née Helene Diouf conseille les femmes de la sous région de croire en nos produits locaux, de ne pas utiliser les produits importés. Elles travaillent de façon très professionnelles, naturellement et en toute légalité sans produits chimiques. Elle conseille à toutes les femmes africaines d’œuvrer pour la consommation locale, car c’est plus économique et plus médicinale.

Il faut rappeler que ces femmes sont des professionnelles en transformation de céréales, en fabrication de jus de fruit, de sirop, de confiture, aussi dans le micro-jardinage, la saponification, et la teinture. Tous ces savoirs elles l’ont acquis grâce à l’ONFP (Office Nationale de Formation Professionnelle).

                  Correspondant à Dakar

Cheikh Sylla