Côte d’Ivoire/3ème congrès de la FASFAF : la Guinée dignement représentée par les sages-femmes guinéennes

Côte d’Ivoire/3ème congrès de la FASFAF : la Guinée dignement représentée par les sages-femmes guinéennes

Du 26 au 29 octobre 2022, s’est tenu en Côte d’Ivoire le 3e congrès de la fédération des associations des sages-femmes d’Afrique francophone. Ce 3e congrès, placé sous la présidence de la Première Dame de la Côte d’Ivoire Mme Dominique Ouattara, a pour thème « contribution des sage-femmes à la santé maternelle et néonatale en Afrique Francophone : les défis actuels ».
L’objectif affiché : partager les expériences et harmoniser les actions des sages-femmes de l’espace francophone en vue de réduire la mortalité maternelle et néonatale.

Durant trois (03) jours, les sages-femmes venues de 17 pays de l’espace francophone ont échangé, discuté et partagé leur expérience afin d’harmoniser les actions dans le but de répondre à la vision de 2023 de la pratique de sages-femmes. L’hôtel Sofitel Abidjan a abrité la cérémonie d’ouverture le mercredi 26 octobre devant une panoplie de personnalités. Notamment, le ministère ivoirien en charge de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle. Le Représentant de l’organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire Dr. Yameogo Jean-Marie. La Première Dame de la Côte d’Ivoire et tant d’autres.

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Mme Dominique Ouattara dans son allocution a salué l’énorme effort des sages-femmes dans la lutte pour réduire la mortalité maternelle et néonatale tout en exprimant tout son soutien et amour à l’égard des sages-femmes. Elle a également invité les participantes de réfléchir vigoureusement sur la question grandissante, la mortalité maternelle et néonatale durant ces 3 jours.

« Vous avez choisi le plus beau métier du monde, celui de participer au miracle de la vie. Mais nous le savons, votre mission est souvent loin d’être aisée. C’est pourquoi, je voudrais vous exprimer mon soutien et vous remercier pour le travail remarquable que vous accomplissez au quotidien. Je vous invite à persévérer dans vos efforts et à entourer nos sœurs avec amour, douceur et gentillesse, tout au long de leur grossesse et pendant l’accouchement ; car mettre au monde un enfant est un moment merveilleux mais difficile, et votre rôle est déterminant pour rassurer les futures mamans. C’est de cette manière que nous atteindrons nos objectifs, à savoir, réduire significativement la mortalité maternelle et néonatale dans nos pays », a conseillé Mme la Première Dame, Dominique Ouattara.

Pour lier l’acte à la parole la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, la marraine de ce 3e congrès a déboursé une somme de dix (10) millions de Francs CFA pour soutenir le bureau de la fédération des associations de sages-femmes d’Afrique francophone.

En ce qui concerne la participation des sages-femmes guinéennes, elles ont largement brillé par leur présence à ce grand rendez-vous décisif dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.

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Mme Mariama fing Diallo, sage-femme de son état, en service au Centre médical Communal de ratoma, une des participantes dudit congrès depuis la Côte d’Ivoire affirme qu’à travers ce congrès « qu’elles ont reçu plusieurs informations sur la réduction de la mortalité maternelle et enfantine, l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant et l’utilisation des outils de gestion dans la salle de travail et d’accouchement. C’était un rendez-vous de donner et recevoir avec des sages-femmes venues de 17 pays de l’espace francophone ».

Mme Mariama fing Diallo déclare qu’au retour au pays, elles feront une restitution effective en vue d’être au même niveau d’information que les sages-femmes du pays. « De retour au pays, nous allons faire une restitution afin que nous soyons au même niveau que celles qui n’ont pas été. »

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Par ailleurs, Mme Mariame fing Diallo a déploré le fait qu’il n’y a pas eu suffisamment de communication sur la participation des sages-femmes de la Guinée à ce grand rendez-vous du 3e congrès des associations des sages-femmes d’Afrique francophone (FASFAF)

« Nous avons constaté que la Guinée n’a pas eu à communiquer assez.
Le prochain rendez-vous du congrès de la FASFAF se tiendra au Cameroun. À cet effet, nous, les sages-femmes, nous allons mettre tous les moyens afin de suffisamment communiquer dessus », a-t-elle rassuré.

Parlant de chiffres. D’après les statistiques de l’organisation mondiale de la santé (OMS) 830 femmes meurent, chaque jour, du fait des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Et rien qu’en 2015, 303 000 femmes sont décédées au niveau mondial pendant ou après la grossesse ou à l’accouchement.

Des dires de Madame Franca Cadee, Présidente de la Confédération Internationale des Sage-femmes, il faut un gap de 900.000 sages-femmes dans le monde pour arriver à une prise en charge efficiente de la santé mère et de l’enfant.

Ismaël Koné, rédacteur web, pour femmesafricaines.info 

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