Guinée : Selon l’ONG Child’s friends guinea la région de Mamou enregistre plus de cas de viol !

Guinée : Selon l’ONG Child’s friends guinea la région de Mamou enregistre plus de cas de viol !

A l’ occasion du mois de l’enfant, l’ONG Child’s friends guinea a organisé une conférence de presse, le jeudi 16 juin 2016 à la maison de la presse de Guinée.  Il était question de faire des recommandations à l’endroit des autorités du pays, notamment l’assemblée nationale guinéenne pour la suppression du travail des enfants.

Selon L’ONG, le viol est défini par le code pénal (article 222-23) comme tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise. C’est un crime passible de la cour d’assises.

Le 5 mars 2016 dernier, une jeune fille lycéenne âgée de 18 ans à été victime d’un viol collectif par un groupe de jeune de Cosa.

Dans un rapport récapitulatif, le directeur de l’office a dit que durant les trois derniers années (2013, 2014,2015), 251 cas de viol sur des filles mineurs ont été enregistrés au niveau de la direction nationale de l’enfant révélant du ministère de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance.  La situation de viol des l’enfant de janvier au mois de mai 2016 indique que la région administrative de Mamou enregistre le plus de cas avec 20 cas de viol. La région de Faranah dispose de 7 cas de viol suivi des régions de Labé avec 5 cas et de N’zérékoré avec 5 cas.

On distingue le viol des autres agressions sexuelles à travers l’existence d’un acte de pénétration qui peut être vaginale, anale ou buccale. Cet acte peut être réalisé aussi bien avec une partie du corps (sexe, doigt,..) qu’avec un objet. La peine encourue par l’auteur d’un viol est de 15 ans de prison. Cette durée est porté à 20 ans dans certaines circonstances, notamment lorsqu’il est commis sur un mineur de quinze ans ou par le conjoint ou le concubin de la victime ou le partenaire lié à la victime par un Pacs. Le viol est puni de 30 ans de réclusion criminelle lorsqu’il a entrainé la mort de la victime. L’éducation permet de protéger les filles, notamment du travail des enfants.

Elle fait baisser le nombre de mariages précoces, ainsi que la mortalité de l’enfant .avec l’éducation comme outil, les filles contribuent à faire de leur communauté un endroit plus juste et plus inclusif.

Au regard de toutes les exactions dont sont victimes les enfants, l’ONG Child’s Friends Guinea recommande aux décideurs à tous les niveaux:

À l’assemblée nationale, nous recommandons d’engager les débats avec les ONG nationales et internationales dans les perspectives de la suppression du travail des enfants en guinée. De rendre obligatoire la scolarisation des enfants qui ont l’âge d’aller à l’école par acte.

Au département en charge de l’enfant, nous recommandons d’appliquer toute la rigueur de la loi sur les personnes reconnues coupable d’un acte de violence ou viol exercé sur un enfant.

Bolokada sano

657920891

Djenabou Balde