Guinée : Média : Fin de la première étape d’enrôlement des journalistes : À quoi faut-il s’attendre pour la suite ?

Guinée : Média : Fin de la première étape d’enrôlement des journalistes : À quoi faut-il s’attendre pour la suite ?

Le processus d’enrôlement des hommes de médias a pris fin la semaine dernière. Il a été lancé en pompe par les autorités de la Haute autorité de communication, HAC le 1 février dernier.

Le chef de l’Institution de régulation du paysage médiatique guinéen, Boubacar Yacine Diallo a révélé que ses services ont enregistré près de 4 000 postulants, mais qu’à date, 2 249 hommes de médias ont été enrôlés dont 1 411 à Conakry et 838 à l’intérieur du pays. « L’enrôlement quasiment est terminé, parce que nous avions fixé les délais. Je voudrais quand même préciser que les journalistes qui étaient en mission ou malades, leurs cas seront favorablement étudiés, sous réserve des ordres de missions ou des autorisations d’absence pour fait de maladie », a indiqué le président de la HAC.

A la question de savoir qu’est-ce qui explique le grand écart entre le nombre de postulants et ceux qui ont été enrôlés, il a répondu que certains dossiers ont été éliminés au cours de l’enrôlement. « Je voudrais rassurer les journalistes qui n’ont pas été enrôlés mais rattachés ou pas à une rédaction, ils le seront. Nous trouverons les moyens de les enrôler à condition qu’ils remplissent toutes les conditions. Mais ça, c’est une autre étape à venir », a expliqué M. Boubacar Yacine.

Toujours sur l’examen des dossiers, le président de la HAC a indiqué que les équipes sont en train de dépouiller pour regarder de plus près si les documents sont conformes. « Ensuite, nous produirons une liste de journalistes qui sont connus, ça sera la première liste des journalistes qui auront leurs cartes et puis après, nous allons aller chez les autres au cas par cas.  Parce que s’il y a des doutes par exemple sur un casier judiciaire, nous nous approcherons du procureur de la zone de délivrance. Il en est de même des diplômes universitaires, il y a un service national de diplômes et dès qu’il y a un faux document, on élimine le dossier », a-t-il promis.

Source: billetdujour.

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