Guinée : Culture vivrière : Des femmes en font leur principale activité.

Guinée : Culture vivrière  : Des femmes en font leur principale activité.

Aujourd’hui, en Guinée, des femmes sont déterminées à bien garnir le panier de la ménagère. Elles entendent lutter ainsi contre la pauvreté par la production des légumes à travers les jardins potagers.

Au niveau des 5 communes de la Conakry, seulement, on dénombre plusieurs groupements agricoles de ce genre essentiellement composés par des femmes. Et ce, sans compter celles qui évoluent seules, avec des moyens rudimentaires.
A travers ce reportage, femmesafricaines.info vous plonge au coeur de cette activité agricole très prisée par les femmes de la capitale.
Loin des bruits politiques, des bureaux climatisés ou encore des grosses cylindrées, ces amazones, pour nourrir leurs familles et contribuer à la lutte contre la vie chère et la pauvreté dans leurs secteurs, villages où localité consacrent leurs journées aux rudes travaux de la terre dans les jardins potagers situés dans les bas-fonds.
Des jardins de tomate, de piment, de l’aubergine, du persil, de choux, de la laitue, de l’oignon, des feuilles de patates et de manioc… se comptent par dizaines au niveau des communes et des quartiers périurbains.
A moins de deux kilomètres du centre ville, c’est un vaste et impressionnant jardin qui nous accueille. C’est celui d’un groupement « wassa » très actif sur le terrain. Ici, avec un effectif de 28 personnes, il n y a que 4 hommes seulement.
Ce groupement s’accentue sur la culture de tomate, de la laitue, du piment ou encore de choux comme l’explique Saoudatou Kanté:   << Nous travaillons ici depuis plusieurs années. On est au nombre de 28 dont 4 hommes. C’est le président de la chambre d’agriculture de Lélouma qui avait initié ce projet. Et aujourd’hui, Dieu merci, on en profite non seulement au niveau de la famille, mais on ravitaille aussi le marché local. Nous faisons de la laitue, de choux, de tomate, de piment, de l’oignon…. Ce n’est pas facile mais on s’en sort quand même » s’est-elle félicitée.
Amadou Diaby
amadoualphamariamadiaby@gmail.com
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