FEMME DU MOIS : Solange Bamba une fille qui pratique « le métier d’homme »

FEMME DU MOIS : Solange Bamba une fille qui pratique  « le métier d’homme »

Venue depuis 2013 de Lola Solange Bamba est cette catégorie de fille qui pratique  « le métier d’homme ». Solange qui ne se départit jamais de son sourire commence consultation de la voiture. Un morceau de carton en guise de tapis, elle se glisse sous la 4/4, avec son  testeur électrique. Après avoir fait le texte,  elle ressort pour ou consulté le moteur, va ensuite vers une nouvelle voiture venue au garage pour un problème.

Elle va  à l’arrière de la voiture prend sa mallette à outils et vient tester la voiture tout en expliquant les raison qui l’ont poussées à choisir ce métier.  Jeune célibataire,  la vingtaine vivant toujours chez son oncle à (Conakry) Solange a toujours rêvée  de faire de l’électricité. Son travail ne lui permettant pas de se prendre en charge, Solange ne se décourage pas pour autant. 

« Contrairement aux autres filles de mon âge, j’ai toujours voulu faire la mécanique. Tout ce passe bien, le matin quand je viens, le maitre me donne le déjeuner et je me mets au travail. De fois il m’arrive de faire 4 à 5 voiture par jour cela dépend des activités au garage. Le soir en rentrant mon maitre me donne le transport. Pour l’instant je ne gagne rien puisque j’apprends.»

Bénéficiant il y’a quelques années du matériel de travail (standaire), Solange affirme que ce matériel lui a été d’un grand apport puisque ce don lui a facilité le travail.

« L’appareil et la caisse que votre confrère m’a envoyé m’a facilité le travail. Avant, cet appareil je ne savais pas programmé les véhicules mais à l’heure où je vous parle je le fais sans problème. » 

Nous rassurant de l’entente (pas de harcèlement) qu’il y’a entre elle et ses collègue hommes Solange  nous confie son rêve pour l’avenir. Plus tard,  elle voudrait terminer son apprentissage et créer son propre garage de réparation de système électrique des véhicules.

« Je suis très contente d’avoir réalisé ce premier pas de mon rêve mon objectif maintenant est qu’à la fin de mon apprentissage,  que je puisse  un jour avoir mon propre atelier. J’inviterai les jeunes filles à ne pas rester à la maison de faire comme moi ou de trouver un métier. Car les femmes ont besoin de travailler pour ne pas dépendre des hommes ».

Loua Kaman maitre de Solange rassure de la bonne collaboration avec la fille apprentie. Il relate un peu l’histoire de l’arrivée de la jeune fille. Selon lui la jeune fille était venue accompagner de son oncle. Comme à l’accoutumée tout nouvel apprenti devait au préalable payer une somme de 200.000 fg pour comme frais d’inscription. Ce qui pour sa part n’a pas été accepté comme pour dire qu’on l’encourage dans ce qu’elle a décidée de faire. Appréciée par tous ces collègues le maitre dit ne pas avoir regretté de l’avoir avec lui.

« Depuis que Solange est dans ce garage il n’y a pas de problème. Elle se confond facilement aux hommes qui sont là. Bien que ce ne soit pas facile mais on gère les petits soucis qu’il y’a de temps à autres. Si je pouvais avoir 4 ou 5 filles  comme Solange cela m’arrangerait beaucoup. »

Mira Kouyaté

 

 

 

Djenabou Balde