FARANAH : un Corps habillé viol une fillette âgée de 10 ans.

FARANAH : un Corps habillé viol une fillette âgée de 10 ans.

Sous des menaces de mort, une fillette de 10 ans a été stoppée dans un couloir, amenée dans une chambre où elle a été violée par son bourreau qui était selon la victime, ivre. Et le présumé violeur, un sergent chef de l’armée, reconnaît avoir effectivement violé la fillette.

Commissionnée par sa mère pour aller chercher ses habits, c’est en cours de route qu’elle s’est fait violer avant de réussir à s’échapper de la chambre puis appeler au secours « Ma maman m’avait commissionné d’aller chercher ses habits. En cours de route, près du lycée franco arabe, pendant qu’il pleuvait, j’ai vu un corps habillé derrière moi, qui est venu me demander de le suivre, il va me donner de l’argent pour lui faire des achats. J’ai refusé. J’ai continué mon chemin. Arrivé entre deux bâtiments, il est sorti soudain devant moi et m’a attrapé. Il m’a emmené de force dans une chambre et m’a intimidé en me disant si je crie, il va me tuer. Il était ivre. Il s’est jeté sur moi, après son acte, la porte de la chambre était fermée avec le crochet. Il s’est couché, j’ai constaté qu’il voulait dormir. C’est ainsi que j’ai profité pour ouvrir la porte et sortir. J’ai crié au secours, les gens sont venus », a-t-elle expliqué.

Aussitôt, le père informé de la situation s’est rendu sur les lieux où une foule qui voulait coûte et coûte lyncher le présumé violeur qui s’était hermétiquement enfermé dans sa maison « j‘ai trouvé une foule sur les lieux qui voulait sortir l’agresseur de ma fille coincé dans la chambre afin de le lyncher. J’ai leur ai demandé de ne pas faire ça, de laisser l’autorité faire son travail » s’est-il expliqué

Après moult négociations avec les 4 policiers que le père de la victime a ramené avec lui sur les lieux, mis à sa disposition suite à sa plainte déposée à la sûreté. Le présumé violeur a refusé toute coopération « La sûreté a mis 4 policiers à ma disposition pour l’arrêter. On a tout fait, il a refusé d’ouvrir la porte. Finalement, ils ont appelé le procureur qui, à son tour, a informé le camp et la gendarmerie qui sont venus l’arrêter et le conduire vers la prison civile« , a précisé M. Oularé.

Selon Ismael Sampou, chef de L’OPROGEM FARANAH, le présumé violeur a reconnu les faits « Hier, il a été entendu, il a reconnu les faits. Ce matin dès 10 h, on a déféré le dossier au tribunal de première instance de Faranah pour le reste du travail »

Ismael Koné pour femmesafricaines.info

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