Gestion du fichier électoral : Mme Camara Djénabou Touré fait ses preuves sur le terrain

Gestion du fichier électoral : Mme Camara Djénabou Touré fait ses preuves sur le terrain

Dans le domaine du processus électoral, les femmes sont peu représentées dans les postes de responsabilité.  Au sein de l’institution en charge des élections en Guinée (CENI), une femme a fait ses preuves dans le département planification et fichier électoral à travers les ateliers de formation et d’information sur la gestion des fichiers. C’est dans ce cadre que votre site d’informations générales sur les femmes, www.femmesafricaines.info a rencontré cette brave femme pour nous parlé de sa compétence, la problématique du genre en Guinée et les violences faites aux femmes.

Femmesafricaines.info : Présentez vous à nos lecteurs ?

Je me nomme Mme  Camara Djénabou  Touré, Directrice du département planification et fichier électoral à la CENI.

Vous gérez aujourd’hui le fichier électoral en guinée, en tant que femme comment vous êtes parvenues à être là ?

Mme Djenabou Touré : Je pense que c’est un travail de long halène. J’ai commencé ce travail depuis très longtemps en République de Guinée. J’étais dans les organes de gestion depuis 1998. Dans le domaine de la gestion des fichiers, j’ai débuté depuis que j’étais sur les bancs avec la société  CIK. Nous avons appris comment faire une base des données et au delà de ça, j’ai eu beaucoup de formation de perfectionnement à faire dans ce domaine. Je continue encore de faire la formation donc, je pense que c’est l’effort qui ma permit d’être là aujourd’hui et c’est ce que je recommanderais aux autres femmes.

D’après nos constats, les femmes sont rares dans ce domaine, comment expliquerez-vous cela ?

Je pense que ce n’est pas facile, c’est un travail on aime le dire peut être que je suis la première femme a géré le fichier en Guinée c’est vrai. Par contre, j’aurai souhaité que d’autres femmes qui s’intéressent au processus me rejoignent et cela commence à se réaliser. De nos jours, nous avons des femmes présidentes de démembrements, nous avons une femme vice présidente à la CENI et nous avons plus de 5 femmes aussi qui sont au niveau de la Commission Electorale Nationale Indépendante. J’avoue que la tendance  a été reversée, car  lors des élections présidentielles, les hommes sont devenus plus nombreux sur le fichier électoral que les femmes, alors qu’elles étaient les plus nombreuses. Ce qui m’amène  personnellement à faire une petite étude sur le terrain.  J’aimerai aujourd’hui que des organisations féminines puissent renforcer la sensibilisation. Il faut que les femmes s’affirment dans le travail,  il y’a beaucoup de plaidoyers qui ont été fait dans le domaine de l’émancipation de la femme. Je pense que c’est en nous (les femmes) maintenant de prendre le bouclier de se battre et d’être vraiment  à un très bon niveau technique et montrer  vraiment que nous ne sommes pas l’égale aux  hommes mais, nous pouvons faire le même travail que les hommes.

Quels messages avez-vous a lancé au genre ?

Mon message aux femmes c’est la formation. En guinée, ce qui est regrettable aujourd’hui c’est que sur l’ensemble du territoire, les femmes ne sont pas très bien formé, c’est pour cela quand vous partez en zone rurale, les femmes suivent la formation jusqu’à élémentaire et après elles sont données en mariage ou dès qu’elles commencent avoir les saints poussé on dit il faut donner en mariage et rarement les femmes arrivent à finir le cycle universitaire. Par contre, j’encourage les femmes même on a arrive pas à l’université mais on peut faire des formations professionnelle. Donc j’invite les femmes mère de famille à s’impliquer d’avantage dans l’éducation des leurs filles en ne pas être là seulement allé au marché trouver de quoi a mangé, mais aussi de veiller sur l’éducation de leurs filles.

Votre réaction par rapport aux violences faites aux femmes.

C’est une indignation  pour moi que dans mon pays chaque jour, une femme se trouve violer quelques part sur le territoire national guinéen. C’est une indignation, mais je pense  que pour remédier a ce problème, il faut que non seulement les autorités administrative prennent le problème a bras le corps, mais que les organisations féminine aussi forcissent cessez d’effort d’aller vraiment d’avant. D’augmenter la sensibilisation de faire de tel sorte que cet acte soit puni et qu’on arrête.   La violence faite aux femmes n’est pas seulement aux femmes analphabète même les femmes intellectuelles sont brimés, les femmes cadres sont brimées et ça se passe dans les foyers tous les jours et les hommes minimisent. Je pense qu’on a besoin de renforcer la vigilance, mais il faut que les gens soient punis en cas de viol. Il faut vraiment punir l’intéressé, savoir que violer une femme c’est une honte, une indignation. Nous pensons vraiment mener le combat ensemble que les ONG féminine sachent qu’il y’a beaucoup de femme qui les soutiennent même si nous ne sommes pas sur le terrain avec eux, mais tous les jours nous les Soutenons.

Interview réalisé par

Camara Ibrahima Sory 621269981

 

 

Djenabou Balde