Une fille venue quémander une noix de coco dans la chambre d’un jeune maçon, accuse ce dernier de l’avoir violée

Une fille venue quémander une noix de coco dans la chambre d’un jeune maçon, accuse ce dernier de l’avoir violée

34 ans, le jeune Michel Oularé, maçon de profession est accusé pour le viol du fillette de 13 ans (à l’époque des faits) à Ratoma Centre. Il a comparu devant le tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à la mairie de Ratoma ce lundi, 28 novembre 2022.

Le présumé violeur est en détention depuis le 02 février 2019 dans ladite affaire. C’est dame Fatoumata Oularé qui l’accuse d’avoir violé son homonyme. À la barre, le jeune Michel est revenu sur les circonstances de son arrestation tout en niant les faits qui lui sont reprochés.

« Dans la matinée du 2 février 2019 », commece ainsi sa natation.

« La femme de mon patron m’a dit de laver sa moquette avant de sortir. Puisque j’avais ce programme, je suis allé dans un hôtel situé juste à côté de chez nous, c’est mon ami Alimou qui est le vigile des lieux. Il y a des cocotiers dans l’enceinte de la cour de l’hôtel. Je suis monté cueillir des noix de coco, et à ma descente de l’arbre, j’ai donné deux noix à mon grand et deux autres à mon ami Alimou. C’est ainsi que je me suis retourné dans ma chambre avec les cinq noix de cocos qui me restaient. Je suis ressorti pour acheter de la cigarette à la boutique de madame Fatoumata Oularé, j’y ai trouvé son homonyme, c’est elle qui m’a vendu les mèches de cigarettes. En me donnant les cigarettes, elle m’a dit, tonton Michel, tu as donné des noix de coco aux autres, mais où est ma part ? Je lui ai répondu que je t’en donnerai aussi ; c’est comme ça que je suis retourné dans ma chambre pour fumer mes cigarettes. J’ai été surpris de la voir débarquer soudainement dans ma chambre. Je précise que la porte et la fenêtre étaient ouvertes quand elle est rentrée réclamer sa part de coco. Je lui ai montré là où j’avais déposé les cocos et elle en a pris deux. Elle m’a dit d’éplucher les noix, je lui ai dit de partir, c’est à ce moment que la fille de son homonyme, moins âgée qu’elle, est rentrée dans ma chambre. Toutes les deux sont réparties ensemble. Celle qui m’accuse de l’avoir violé n’a même pas fait deux minutes à l’intérieur de ma chambre. J’étais assis dans mon lit en train de fumer ma cigarette et, elle était presque arrêtée à la rentrée de la chambre. J’ai été très étonné de voir par la suite une voisine à nous dont la grande sœur est logée chez madame Fatoumata Oularé, du nom de Fatim, venir me dire ‘’ c’est toi qui a tenté de violer la petite fille’’ ? Je lui ai répondu de ne pas dire des choses comme ça. Elle est répartie d’où elle venait et moi, je n’ai pas pris en considération ce qu’elle m’a dit. Par la suite, mon patron m’a appelé au téléphone pour aller déposer des blancs à son domicile de Sonfonia, j’ai pris la voiture et on est parti. La femme de mon patron m’a appelé au téléphone pour demander où j’étais, je lui ai répondu que je suis à Sonfonia avec mon patron. Je me suis retourné aux environs de 12 heures puis je suis rentré trouver madame au salon, elle a commencé à dire qu’elle était déçue de moi sans me donner des explications. Elle m’a dit de rester sur place et de ne pas bouger, pas plus de 5 minutes après, des policiers sont venus m’interpeller. Je n’ai jamais touché cette fille, je me connais avec toute sa famille », a-t-il expliqué, rapporté par un des reporter de guineematin.

Selon la même source, si l’accusé Michel Oularé a nié les faits, un examen médico-légal atteste cependant que la victime a été anciennement déflorée par une pénétration. Mais, le rapport n’indique pas si c’est l’accusé Michel Oularé qui en est l’auteur

LA RÉDACTION