La COP22 à Marrakech : la Santé humaine au centre des politiques de lutte contre le changement climatique

La COP22 à Marrakech : la Santé humaine au centre des politiques de lutte contre le changement climatique

En parallèle avec la COP22, le Panel sur la santé humaine au centre des politiques de lutte contre le changement climatique s’est tenu, mercredi, 09 novembre 2016, au Pavillon Maroc, en présence du commissaire de la CoP22, Abdeladim Lhafi, et le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Rabat, Dr Yves Souterand, a suivi l’envoyé spécial de l’AGP au Maroc.

Organisé par le Ministère de la Santé du Royaume Chérifien du Maroc, les thèmes de ce panel vont certainement permettre au secteur de la santé, de saisir la formidable opportunité offerte par la COP22, en vue de placer la dimension santé au cœur des négociations sur le changement climatique.

Dans son intervention, le représentant de l’OMS à Rabat, Dr Yves Souterand a dit, que «l’Accord de Paris a ouvert la voie pour 195 pays engagés à lutter contre le réchauffement climatique, en vue de préserver le droit à la santé. Il ouvre aussi la voie à la possibilité de mieux maitriser les conséquences sanitaires du changement climatique, et invite également à utiliser le levier de la santé pour intensifier le plaidoyer de lutte contre le risque climatique».

Selon lui, c’est le message fort des ministres de l’Environnement de la France et du Maroc à l’ouverture de la Conférence sur la Santé et Changement climatique, organisée par l’OMS en juillet dernier à Paris.

Au nom du ministre de la Santé du Royaume Chérifien du Maroc, le commissaire général de la COP 22, Abdeladim Lhafi a rappelé, que la dernière Assemblée mondiale de l’OMS avait annoncé que le changement climatique représente la plus grand menace pour la santé dans le monde au 21e siècle.

«En effet, entre 2030 et 2050, le changement climatique serait à l’origine de 250.000 décès prématurés chaque année et d’une aggravation de la morbidité liée aux événements climatiques, à la réémergence des maladies à transmission vectorielle, aux maladies à transport hydrique, à la malnutrition, aux infections respiratoires et allergies», a-t-il insisté.

AGP

Djenabou Balde