Après l’intégration des gardes pénitentiaires, des enseignants contractuels crient à la trahison

Après l’intégration des gardes pénitentiaires, des enseignants contractuels crient à la trahison

Des enseignants contractuels crient à la manipulation de l’État dans ses prises de décisions. Ils parlent, aussi, de trahison et de maltraitance à leur égard. 

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En effet, dans la soirée du mercredi, 21 juin 2023, un décret lu sur les ondes de la radiodiffusion télévision guinéenne faisait état de l’intégration des gardes pénitenciers qui revendiquaient le respect du protocole d’accord signé.

La prise en compte des revendications des gardes pénitentiaires n’est pas passée inaperçu aux yeux des enseignants contractuels qui crient à la trahison.

C’est le cas de cet enseignant contractuel qui a préféré garder l’anonymat.

« La Guinée, pays des paradoxes. On engage les uns, on méprise les autres, cela est une réalité du pays », dénonce-t-il. Avant de s’interroger.

« Pourquoi deux poids deux mesures ? Pendant que les gardes pénitenciers sont engagés et leur protocole d’accord soigné pris en compte, les enseignants contractuels, eux, continent de tirer le diable par la queue », laisse-t-il entendre. puis d’ajouter.

« C’est d’ailleurs l’expression élégante de la banalisation du système éducatif guinéen. On préfère renforcer les prisons en ressources humaines, en méprisant les éducateurs », dit-il.

La question qui est sur les lèvres de tous les enseignants contractuels rencontrés, à quand l’État fera face à leur situation qui, d’après eux, a trop duré.

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