«Je n’ai pas été intégrée par pitié », Aïssatou Dioumo, la nouvelle candidate Miss Guinée brise le silence

Élue en juin 2019 comme Miss Albi beauty, Aissatou Dioumo est passé sur le plateau de l’émission le déballage pour éclairer la lanterne de la population sur comment elle a pu participer au concours Miss Guinée alors qu’elle n’a pas passé les phases de présélection.
« Depuis, j’étais censée participer au concours Miss Guinée 2019, mais sauf que l’élection s’est faite vers décembre et moi, j’ai été élue « Miss Albi beauty » en juin donc, je ne pouvais pas participer », dit-elle.
Parlant de son intégration au concours Miss Guinée 2023 alors qu’elle n’a pas passé les phases de présélection, Aissatou Dioumo Diallo s’est défendu en ces mots.
« Il y a des zones d’ombre que les gens ne comprennent pas. Miss Guinée allemande, Miss Guinée Nord Amérique ou encore Miss Guinée France ont toutes les mêmes valeurs que Miss Guinée Albi beauty. C’est une compétition nationale qui a les mêmes critères que Miss Guinée, c’est comme des comités affiliés. La même procédure qui a fait que Miss Guinée allemande peut venir participer à Miss Guinée sans les phases de présélection peut aussi faire participer la Miss Albi beauty », a-t-elle expliqué
Poursuivant, elle indique qu’elle a eu à contacter le Comité Miss Guinée pour sa candidature au même moment que les autres candidates.
« Ils avaient déjà mon parcours de Miss Albi beauty, directement on savait que je n’allais pas à faire les présélections, je devais plutôt me préparer pour la suite du concours. Je ne sais pas si c’est une stratégie dans leur plan de communication, ils ont sorti le communiqué tardivement disant que j’allais participer à la compétition », s’est-elle prononcé sa candidature pour participer au concours Miss Guinée.
« J’étais à la fois très surprise de savoir que les gens n’étaient pas informés sur comment les choses se passent à l’interne. J’ai quand même vu, comme vous tous, beaucoup de critiques qui contredisaient même mon combat puisque moi, mon véritable combat, c’est l’inclusion des personnes atteintes d’albinisme, et les critiques allaient dans un sens discriminatoire. Les gens ont cru que j’ai été intégrée par pitié parce que je suis atteinte d’albinisme ou par favoritisme, alors qu’en réalité, ce n’était pas cela, j’ai candidaté, ils ont validé parce que c’était légal », s’est-elle prononcée par rapport aux critiques des internautes.
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