Affaire 3 personnes tuées à matoto : « Il n’est pas fou », explique un habitant du quartier.

Un habitant du quartier du drame, un témoin de la scène et le mari de la femme égorgée dans la commune de matoto par un conducteur de moto Taxi expliquent les circonstances du crime produit dans la matinée du 16 mai 2023.
Comment nous le disons dans l’un de nos précédents articles, un conducteur de moto Taxi a égorgé trois personnes, dont une femme et son enfant dans la commune de matoto avant d’être mis aux arrêts par les autorités avec l’appui des jeunes du quartier. Le mari d’une des victimes, la femme égorgé, indique qu’il est sorti de la maison laissant sa femme et son enfant en bonne santé. C’est dans les environs de 11h, au retour à la maison qu’il a trouvé ces derniers tués. Il dit ne pas supporter ce drame, le mieux serait qu’il soit aussi tué par le présumé assassin.
Ce jeune a participé à mettre aux arrêts le présumé assassin. Comment il est intervenu à mettre à retirer les armes blanches notamment un couteau et une machette dans les mains du présumé assassin.
« Il voulait prendre la fuite après avoir tué les trois personnes. Je me suis jeté sur lui, je lui ai retiré le couteau. En tentant de lui retirer la machette, ça m’a touché au pied, je me suis blessé. On m’a dit de lui tuer. J’ai dit que les autorités feront leur travail », explique Moussa camara, jeune du quartier, témoin de la scène.
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Lansana soumah explique qu’il était dans sa chambre quand il a entendu des bruits. En sortant pour constater les faits, le présumé assassin était sur le point de sortir de la cour, il s’est jeté sur lui. Au portail de la cour le jeune présumé assassin s’est rencontré avec une autre personne qu’il a poignardé dans le ventre.
« J’ai jeté sur lui le bois que j’avais. Il est tombé. Nous l’avons maîtrisé. Il voulait se donner la mort avec le couteau qu’il avait dans la main », raconte Lansana soumah, voisin de la famille victime.
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Poursuivant, il précise que le présumé assassin n’est pas fou.
« Ça fait longtemps, nous sommes tous dans le quartier. Il n’est pas fou. S’il l’était, je l’aurais su. Ce que je sais, il ne s’entendait pas bien avec la femme qu’il a égorgée. Chaque fois, la dernière se plaignait de lui. Il disait n’écoute ce qu’elle dit. Ça va passer », indique le voisin.
ISMAËL KONE