Guinée/VBG : Selon une étude menée en 2016 par le ministère de l’action sociale :  » 54,6% des filles sont mariées précocement. « 

Guinée/VBG : Selon une étude menée en 2016 par le ministère de l’action sociale :  » 54,6% des filles sont mariées précocement. « 

C’est sur sa page officielle Facebook que l’activiste Diaka Camara qui lutte pour le droit des femmes a publié ces chiffres alarmants. Ceux, pour dénoncer ce phénomène de mariage précoce qui gagne de plus en plus de terrain et s’indigner sur la privatisation des droits élémentaires des filles à jouir d’une enfance heureuse en Guinée.

À l’entame de ses propos, l’activiste estime qu’il y a deux poids et deux mesures dans la pratique du mariage précoce en Guinée : << Pourquoi les garçons ne sont-ils pas mariés précoces ? Et à quoi ça sert d’épouser une petite fille de 11 ans, 12ans et jusqu’à 18ans ?>>, s’interroge-t-elle.

La loi guinéenne condamne toute sorte de violences basées sur le genre à travers ses structures qui luttent pour le respect des droits des filles et femmes. Diaka Camara cite les conséquences liées au mariage précoce : << Les violences conjugales, les grossesses précoces, la déscolarisation des filles, les complications gynécologiques et de santé et l’inégalité des genres. >>, a-t-elle indiqué.

L’initiatrice de la F.D.C (fondation Diaka Camara) invite tout le monde à dénoncer les cas des mariages précoces : << Il revient à chaque citoyen de dénoncer ces mariages précoces.  Des vieillards qui épousent des enfants devraient mettre tout un chacun en colère car ce n’est pas normal. >>, s’insurge l’activiste.

À  rappeler que Diaka Camara à travers sa fondation a lancé une campagne de sensibilisation depuis plusieurs mois à Conakry dénommée  » Brisons le silence et stop aux violences basées sur le genre « 

Amadou Diaby
amadoualphamariamadiaby@gmail.com
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