Guinée : Société : Le prix d’un sac de charbon de bois a augmenté à une semaine du mois de Ramadan.

Guinée : Société : Le prix d’un sac de charbon de bois a augmenté à une semaine du mois de Ramadan.

La conjoncture annoncée par le premier ministre au début du mois de mars commence déjà à se faire ressentir sur les prix des différentes denrées de première nécessité, c’est le cas du prix d’un sac de charbon de bois. Dans la capitale Conakry, le prix d’un sac se négocie entre 40.000gnf à 45.000gnf à l’approche du mois saint de Ramadan.

Fatoumata Binta Sow est vendeuse de charbon en détail : <<Le prix auquel on prenait avant les sacs  de charbon, je gagnais un peu d’intérêt et cela me permettait de subvenir aux besoins de ma famille, mais depuis quelques jours, le prix des sacs de charbon a augmenté, il n’y a pas très longtemps, le sac de charbon se vendait entre 32.000gnf à 35.000gnf. Présentement, on prend entre 40.000gnf à 45.000gnf, c’est devenu trop cher pour nous les vendeuses en détail. >>, témoigne-t-elle.

Ce prix n’arrange pas les femmes dans les ménages. Tata Bangoura, utilisatrice de charbon de bois pour faire ses cuisines, revient sur ses difficultés : <<Nous souffrons actuellement à cause de l’augmentation du prix de charbon de bois, on achetait un sac à 35.000gnf, mais maintenant, c’est jusqu’à 45.000gnf. Chaque année, à la veille du mois saint de Ramadan, les prix des denrées de première consommation connaissent une hausse.  Cette année, c’est vraiment pire, je ne sais pas si c’est à cause de cette crise sanitaire, s’ils pouvaient diminuer les prix, cela va absolument nous aider à l’approche du Ramadan. >>, a-t-elle demandé.

Poursuivant son intervention, notre interlocutrice lance un appel à l’endroit des commerçants : <<Il faut  avoir pitié de la population, car le Ramadan est un mois de pénitence, de pardon et de recherche de récompense, donc ils n’ont qu’à revoir les prix des denrées de première consommation afin de nous permettre de passer un très bon mois saint de Ramadan.>>

À  noter  que  la crise  économique pré-Ramadan a déjà commencé dans les différents  marchés  de la capitale Conakry.

Amadou Diaby

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