Guinée/Mois de l’enfant : Des citoyens rencontrés ont dit ce qu’ils pensent de ce mois consacré aux enfants.

Guinée/Mois de l’enfant : Des citoyens rencontrés ont dit ce qu’ils pensent de ce mois consacré aux enfants.

Le mois de juin est consacré dans le monde, à la célébration de l’enfant. C’est une occasion mis à profit par les États, ONGs et institutions internationales œuvrant pour l’enfance, pour aborder les questions liées à la protection des moins de 18 ans.

La rédaction de femmesafricaines.info a tendu son micro à quelques citoyens pour savoir ce qu’ils pensent de cette opportunité offerte aux tout petits et voici leurs réactions.

Hawa Diaby, activiste estime que ce mois ne soit pas  tout simplement des beaux discours, mais surtout des actes concrets :« Je souhaite que le mois de l’enfant soit vraiment un mois concret maintenant en Guinée, que ça soit un mois où les initiatives seront réalistes, Il faut revoir la situation des enfants guinéens parce que pour parler de développement, il faut parler de l’éducation. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a des enfants qui n’ont pas la chance d’aller à l’école. Est-ce que les autorités ont pensé à construire plus d’écoles en Guinée ? Oui, c’est vrai, on construit mais c’est peu par rapport au nombre d’enfants qui sont en train de naître en Guinée.>>, a-t-elle exhorté.

Abdoulaye Sylla, étudiant à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia réclame  la construction des infrastructures dignes de nom dédiées aux enfants : << Il faut profiter de ce mois pour vraiment construire des écoles, construire des hôpitaux, construire des centres de formation  pour les enfants qui n’ont pas eu la chance d’être à l’école mais qui vont avoir un métier. Il faut empêcher l’immigration des enfants. », préconise-t-il.

Pour sa part, Aminata Bah activiste interpelle les parents sur leurs responsabilités : « Que les parents aussi acceptent et comprennent que s’ils ont vraiment accepté de donner naissance à un enfant, c’est de leur obligation, c’est de leur responsabilité de prendre en charge cet enfant et d’assurer vraiment ses besoins, de demander ce qui ne va pas et de l’aider à réaliser ses rêves dans de bonnes conditions. J’espère que la majorité au moins des parents, va comprendre cela, et que les enfants aussi vont se réjouir pendant ce mois », a-t-elle plaidé.

Amadou Diaby  pour femmesafricaines.info

LA RÉDACTION