GUINÉE / JEA : ‘’ les enfants qui sont incarcérés doivent être libérés.‘’ 

GUINÉE / JEA : ‘’ les enfants qui sont incarcérés doivent être libérés.‘’ 

Ce mercredi, 16 juin 2021, l’Afrique célèbre la journée internationale de l’enfant africain. 30 ans après le constat reste toujours alarmant, notamment le viol des enfants qui prennent le dessus des lois, l’exploitation des enfants en première ligne. Plusieurs acteurs qui militent dans la protection des droits des enfants sont unanimes là-dessus.

Mamoudou Koubi Camara, activiste, joint au téléphone par la rédaction a fait sa lecture sur la protection des droits des enfants en Guinée, qui est d’ailleurs remplie de tristesse et d’indignation, « C’est avec beaucoup d’amertume que nous constatons que les droits des enfants sont encore jusque-là bafoués en Guinée », s’est-il indigné, avant d’ajouter « malgré moult efforts déployés par les ONG nationales et internationales y compris le Gouvernement, nous n’arrivons toujours pas à mettre un terme à cette pratique malsaine. Et j’avoue que la pauvreté est en première ligne qui favorise ce fléau.»

Tout en précisant qu’ils « s’engagent » à ce que les droits des enfants soient respectés à tous les niveaux.

M. Koubi n’a pas hésité de fustiger la complicité des parents dans l’exploitation des enfants « Les parents préfèrent que leurs enfants aillent faire des travaux illicites, que de leur faire inscrire à l’école, pour eux, l’école n’apporte absolument rien. Ils attendent l’aide de leurs enfants à base de ces travaux illicites afin de subvenir à leurs besoins alimentaires. »

Pour lui, l’amélioration des conditions de vie des enfants et la libération des enfants incarcérés sont aussi primordiales « tout ce que nous demandons à l’État de faire en sorte que les conditions des enfants soient améliorées, qu’ils quittent les marchés puisque ce n’est vraiment pas leur place. Que les enfants incarcérés soient libérés afin qu’ils soient insérés dans la société. Et plus, les ONG qui militent pour la protection des enfants, les accompagnent puisque c’est, une journée, très importante pour eux », a-t-il conclu 

Ismaël Koné pour femmesafricaines.info 

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