« nous souffrons… »: cette maman dépense des millions pour le traitement de sa fille souffrante d’une tumeur, les faits

« nous souffrons… »: cette maman dépense des millions pour le traitement de sa fille souffrante d’une tumeur, les faits

Fatoumata Binta Diallo, élève en classe de 6e année, est souffrante d’une tumeur au niveau de son genou gauche. La dernière est alitée à domicile depuis six mois. Après plusieurs traitements dans diverses cliniques, elle n’a toujours pas retrouvé sa santé. D’après la maman, les cliniques sillonnées leur ont pris des millions de francs guinéens alors que la santé de sa fille s’aggrave du jour au jour. La famille sollicite l’aide de l’État, des institutions et des personnes de bonne volonté pour secourir la souffrante. 

Selon la maman de Fatoumata (la malade), c’est lors d’une épreuve d’éducation physique qu’elle a entorsé son genou gauche. L’os a été gravement touché. Elle était en classe de 5e année à l’époque de son incident. À l’hôpital Ignace Deen, les contrôles médicaux ont été effectués. Le médecin en charge du dossier a parlé d’une opération à faire. Ayant des doutes sur la radiographie faite à cet effet, la maman a préféré tenter de soigner Fatoumata chez les guérisseurs traditionnels. 

« Ils ont attaché, mais ça n’a pas prospéré parce que l’os n’a pas repris sa position initiale. De là, je l’ai encore envoyée ailleurs, chez d’autres guérisseurs traditionnels qui ont attaché son pied et m’ont dit au finish que le pied a repris sa place initiale. Mais, il s’est trouvé que tel n’était pas le cas. Après ça, je suis allée à Cosa où l’ai envoyée dans une clinique. Là, on me dit que ceux peuvent traiter son pied se trouvent à l’hôpital Jean Paul 2 ou bien à Dakar. Quand je suis allée à Jean Paul 2, on m’a dit que je dois faire 5 fois la radiographie plus une échographie. Compte tenu de cette situation compliquée pour moi, je suis venue appeler au secours et mes parents, les voisins et beaucoup de personnes de bonne volonté m’ont aidée à avoir assez de moyens, mais l’argent que nous avons pu gagner, nous l’avons intégralement mis dans les examens, rien que dans les examens. Le moindre coût de ces examens était de 1 000 000 GNF, sinon tout le reste va au-delà de 1 700 000 GNF. J’ai dépensé ainsi plusieurs millions de francs guinéens. C’est ça que les médecins de jean Paul 2 m’ont dit de faire un autre examen de 1 500 000 GNF pour connaître réellement le véritable problème du pied de la fille. Chaque jour que je partais à l’hôpital, on me demande 50 000 avant qu’ils ne consultent les papiers. Pendant 4 jours, je déambulais dans les services médicaux à Jean Paul 2. C’est partir de là qu’on m’orientée encore à Cosa chez Dr Ngarah. Où également, j’ai tourné pendant une semaine sans avoir un résultat satisfaisant. Mais il m’a donné un papier et m’a recommandé à un autre service qui se trouve à Kaloum où je me suis rendue pour présenter le papier. Dans ce service, ils nous ont demandé des papiers et des photos pour la procédure d’accompagnement. J’ai payé de l’argent, ces papiers ont été faits, nous les avons déposés. C’est ainsi qu’on m’a encore recommandé au niveau d’une autre radio. Les médecins de service de radiologie eux aussi continuent à venir faire le contrôle ou bien appeler chaque fois. Mais jusqu’à présent, on est là, ça ne va toujours pas. Le pied ne fait qu’augmenter de volume. Ça s’enfle tous les jours, petit à petit. Mais depuis la clinique de Cosa, on m’a dit, c’est devenu une tumeur. C’est cette tumeur qui continue comme ça », a expliqué la maman la fille.

La maman fait remarquer que depuis six mois, elle a arrêté toutes ses activités pour suivre sa fille malade. La dernière ne dort pas la nuit. La maman demande de l’aide afin de traiter sa fille. 

 « On doit manger, on paie le loyer, j’ai arrêté mes activités à cause de cette maladie que je suis depuis plus de 6 mois. Depuis plus de 6 mois, nous ne dormons pas la nuit. On ne dort que peu. Toute la nuit, ma fille que vous voyez suspend son pied au niveau du lit pendant qu’elle est couchée par terre à cause de la douleur. Nous souffrons énormément. Elle a mal au pied, nous ne dormons pas, le peu de moyens qu’on avait est fini. Son papa qui m’aidait est décédé. Désormais, c’est moi qui fait pour notre vie et son traitement. Je demande à l’Etat, aux personnes de bonne volonté, à mes parents et connaissances de m’aider à avoir les moyens nécessaires pour le traitement de ma fille. Cette année 2023, elle devait faire la 6ème année. Malheureusement, elle malade… ».

Le numéro à joindre pour vos dons : 

(224) 622 926 966 

Ismaël Koné, rédacteur web SEO

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