Dakar : Les femmes sérères qui vivent dans les durs labeurs !

Dakar : Les femmes sérères qui vivent dans les durs labeurs !

senegal2Dans les quartiers populaires de Dakar, aux abords des mosquées et des écoles, certaines femmes vivent dans le petit commerce. C’est  un groupement de femme immigrée à Dakar, venant du Sénégal profond plus précisément dan la vallée du Saloum.

 

La plus part de ces femmes sont d’ethnie sérère qui ont quittées leur village natale pour venir s’installer à Dakar, en laissant derrière eux leurs maris, et tout leurs parents. Elles évoluent dans la transformation des céréales (mil, maïs, sorgho etc.)

Dans les quartiers populaires à Dakar, ces femmes vivent dans la rue, et elles sont souvent victimes d’agressions sexuelles qui finiront par la grossesse. C’est ainsi qu’on les retrouve avec beaucoup de gosse à nourrir et tous dans la rue. Ces sans abris pour cause la location est chère a Dakar, et même la vie continu toujours à vivre dans cette pauvreté, dont le retour à la source est impossible pour eux. Confronté de toutes sortes de problèmes, notamment les dettes, la misère, et un revenu misérable.

Concernant la matière première qui est la source de leurs revenus, elles font l’achat chez le grossiste et à défaut,  elle paye très chère pour mouler le produit. Pour la conservation de leurs produits, ces femmes rencontrent d’énorme difficulté,  car par exemple pour le mil, la bassine préparée pendant toute une journée est vendu le soir à 1250f CFA.

senegal3 Face à ce dur labeur, ces femmes rêvent d’avoir un jour quelqu’un qui leur viendra en aide. Cependant elle pense qu’avec des machines à mouler et un local pour s’abriter, aussi pour le stockage leur serai d’une très Grande utilité. Elle aura aussi besoin de personne ressource qui pourrait exposer leur produit partout dans le Monde, car elle pense qu’elles ne sont pas payer a leur juste valeur.

Aujourd’hui ces femmes lancent un vibrant appel a tout ce qui peuvent leur venir en aide car elles en on vraiment besoin. Elle rêve de pouvoir retourner au village, et regrette beaucoup d’avoir laissé les champs pour venir s’installer dans la capital. Elle ne souhaite pas voir leur enfant vivre les mêmes calvaires c’est pour cela elle ne conseil personne de laisser son foyer pour rien au Monde. Tout ce qu’elles ont récolté c’est le désespoir.

Nos Correspondants à Dakar

Seikh Sylla et Ahmadou Séyé

 

Djenabou Balde