Côté d’Ivoire : Témoignage : Un jeune père a perdu ses jumeaux prématurés par manque d’équipement ou de négligence du corps médical dans un hôpital de Cocody.

Côté d’Ivoire : Témoignage : Un jeune père a perdu ses jumeaux prématurés par manque d’équipement ou de négligence du corps médical dans un hôpital de Cocody.

C’est dans un premier hôpital où l’aventure commence pour la femme du monsieur future maman enceinte de ses jumeaux n’avait pas assez de moyens afin de réaliser un cerclage.
Ainsi, il faut rappeler qu’un cerclage est une méthode en gynécologie obstétrique que l’on utilise pour fermer le col de l’utérus en cas de menace d’accouchement prématuré par ouverture du col de l’utérus dû à une béance de celui-ci afin d’éviter que ne vienne au monde avant terme le fœtus avant la 37è semaine de grossesse.

En effet, Le cerclage du col de l’utérus est une procédure chirurgicale.
C’est donc un gynécologue obstétricien qui le réalise pendant la grossesse soit de façon préventive ou prophylactique si jamais un constat de béance de col a déjà été fait chez la future maman ou au regard de fausse couche de ce fait et dans ce cas dès la 15è semaine il est possible de le recommander voir un peu avant où on fait le cerclage de façon thérapeutique si la femme est enceinte et on constate une ouverture du col avant terme et que de manière urgente il faille éviter l’accouchement prématuré.

Donc selon le témoignage du jeune père, il y a eu pose de diagnostic dans le premier hôpital mais pas les moyens par manque d’équipements ou de personnel pour réaliser le cerclage.
Le couple est donc redirigé vers le Centre Hospitalier Universitaire ou CHU de Cocody et l’a déjà à l’arrivée pas de brancards ou de chaise roulante pour recevoir la femme enceinte en souffrance qui fait des allées et retours en terme de km dans les couloirs au bras de son mari sans qu’on ne l’aide alors que le diagnostic posé est annoncé et que dans ces cas une procédure d’urgence avec alitement strict doit être prescrit.
Déjà le fait d’être arrivé sans ambulance ou SMUR SAMU a été un grand risque pour la survie des jumeaux.

Ensuite, constat du fait que la dame est abandonnée le temps de formalités. Du moins c’est là qu’elle accouchera spontanément aidé de son mari criant à l’aide. Le bébé pendu au cordon ombilical et le deuxième en train de s’engager.
La femme fini donc d’accoucher avec la sage femme mais le bémol c’est les enfants sont des prématurés qui doivent être mis en couveuse avec la présence d’un pédiatre et son équipe dans l’immédiat qui auraient dû avec l’obstétricien être là et commencer pour le pédiatre neonat commencer les premiers soins mais le pédiatre est là au 5ème étage et ne répond pas à l’appel.

Le père décide de monter les escaliers 4 à 4 après 1 heure car rien ne se bougeait pour aller chercher celui qui devait sauvait ses enfants du moins essayer de le faire dès leur naissance et quand il arrive il trouve le pédiatre mais qui le réprimande par ses propos : << Qui vous a donné le droit de venir ici…etc. », après moult débats,ils descendent mais trop tard le premier n’en est décédé et on lui annonce que de toute façon le suivant décédera bientôt et qu’il n’a qu’à s’y préparer. Chose qui arrive 1 heure après, l’enfant aura lutter pour survivre hors de maman 2 heures. Quel gâchis et  quelle tristesse !!

La question qu’on se pose à  présent : Auraient-ils survécu peut-être ou peut-être pas ?
Mais ils n’auraient sûrement pas survécu, pas sûr sans aucune aide du tout. Et voilà comment ça marche fréquemment chez nous.

C’est dur, c’est émouvant; ça donne les larmes aux yeux car c’est révoltant.

Je ne veux pas trop commenter l’attitude des médecins, sages-femmes ou infirmières et autres, car chacun doit donner sa version mais pour ce qu’il en ressort, il manquait de matériels et de personnel.

Par ailleurs, il y a possiblement au regard du témoignage du père eu négligence et arrogance avec traitement peu mais très peu compatissant.

Madame Assoua Possalekambi

LA RÉDACTION