Concertation nationale, MAKEME KONATE fait la passe à Kadiatou Konaté

Concertation nationale, MAKEME KONATE fait la passe à Kadiatou Konaté

Le public de cette 10e journée de concertation entre le CNRD et les organisations faîtières a été touché par un fait rarissime. En effet, à l’occasion de cette autre journée de concertation avec la junte, une trentaine d’organisations ont été représenté par les chefs de file pour débattre les problèmes sociaux qui minent le pays.

Une dizaine de leader d’opinion ont pris la parole. Après le très beau discours de la présidente du parlement des enfants de Guinée qui a touché tous les cœurs présents, un autre fait à particulièrement touché les participants. Lorsque Makèmè Konaté présidente du cercle des jeunes filles battantes et libres de Guinée (CeJeFi-BaLiG), lauréate du prix du leadership d’excellence au féminin en Bruxelles, a été appelé à faire son discours de deux minutes, après s’est présenté et présenté la coalition dont elle appartient, Makèmè a laissé son temps de parole à sa consœur Kadiatou Konaté qui détenait leur discours commun.

À la sortie, interrogée sur le pourquoi de son geste, Makeme se confie:

« C’était normal, le plus important ce n’est pas de prendre la parole, mais de porter la voix des sans voix. Que ça soit moi ou une autre personne, si le message est bien passé, je suis satisfaite.
Avant aujourd’hui, une coalition d’ONG féminine a été mise en place, et donc, notre intervention était déjà préparée avec la participation de plusieurs autres ONG, nous avons donc désigné ensemble Kadiatou pour parler au nom de nos différentes structures, malheureusement, vu qu’elle n’a pas pu s’enregistrer parmi ceux qui devraient prendre la parole, j’ai trouvé nécessaire de l’accorder mes quelques minutes car cette déclaration est le fruit de plusieurs heures de travail des 20 ONG de la coalition.
Sinon comme toujours, j’avais bien quelque chose à dire. Qui n’aurait pas eu quelque chose à dire devant l’homme qui a pouvoir de changer les certaines lignes de notre lutte » , «
Cette déclaration lue et qui porte l’empreinte des 20 ONG de jeunes filles était essentiellement axée sur les mesures préventives et correctives des violences basées sur le genre. »

A noter qu’étaient également présent à cette rencontre le secrétaire général du ministère de la jeunesse et de l’emploi jeune, et la cheffe de cabinet du ministère des droits et de l’autonomisation des femmes.

LA RÉDACTION