Cette jeune fille meurt dans les mains d’un gendarme qui tentait de lui faire avorter. 

Cette jeune fille meurt dans les mains d’un gendarme qui tentait de lui faire avorter. 

Âgée de 27 ans. Sadio Bela Diallo aurait tristement trouvé la mort dans les mains d’un militaire (son copain) qui tentait de lui faire avorter dans une clinique. Couturière de profession, la victime était déjà financée à un autre homme. Enceinte de son copain, un corps habillé, margi-chef de grade, du nom de Yamoussa Bangoura, la jeune femme a fuit sa famille dès que cette dernière a su sa grossesse. C’est le jeudi soir que la famille a été informée de sa mort.

D’après l’une des tantes de la victime, le gendarme (le présumé auteur) a déposé le corps de la fille à la morgue d’Ignace Deen, informer sa famille avec un numéro injoignable avant de disparaître dans la nature. Dans les colonnes d’un site d’information, la tante est revenue sur les circonstances de l’événement.

« Sadjo Béla Diallo sortait avec un jeune gendarme. Moi, je n’avais jamais su ça. C’est suite à son décès que j’ai tout compris. Entre-temps, elle a eu une fiancée. Son mariage était prévu le 15 janvier 2023. Mais ces derniers temps, elle se plaignait souvent des maux de ventre. Son fiancé a dit de l’envoyer à l’hôpital pour voir de quoi souffrait elle. Ils sont allés faire l’échographie, les résultats ont indiqué qu’elle est enceinte de deux mois. Son fiancé est venu informer ça à la famille. Ils ont demandé à la fille qui l’a enceintée parce que lui (son fiancé) il y a rien entre eux. C’est en ce moment qu’elle a donné le nom du jeune gendarme (auteur de la grossesse).

Maintenant, le mardi (22 novembre) vers 20 heures, elle voulait sortir. Sa maman lui a demandé d’où est-ce qu’elle partait ? Elle a répondu que c’est aux toilettes. Mais puisque sa maman n’avait pas confiance, dès qu’elle est sortie, sa maman l’a suivie. Sa maman l’a vu vers le goudron. Elle a dit, » tu pars où » ? Dès qu’elle a vu sa maman, elle a couru. Sa maman n’a pas pu la suivre et depuis ce jour elle est partie de la maison. On appelle son téléphone elle ne prend pas. C’est le jeudi soir (25 novembre), il y a un monsieur qui a appelé sa camarade, leur voisine pour lui informer que Sadjo Béla est malade et qu’elle est aux urgences. Celle-ci a appelé la jeune sœur de Sadjo pour l’en informer. Sa sœur a contacté le numéro du monsieur de l’hôpital, il lui a dit la même chose. Mais avant que la sœur de Béla ne bouge, le monsieur l’a rappelé pour lui dire que Sadjo est morte et que d’ailleurs son corps est à la morgue. Celle-ci était surprise d’apprendre une telle nouvelle triste. Après elle a appelé son fiancé, ils sont partis ensemble à la morgue pour vérifier. Et effectivement, ils ont trouvé le corps de Sadio, inerte.

Ils ont demandé aux responsables de la morgue qui a envoyé le corps ? Ils ont répondu en disant que ce sont deux jeunes qui ont déposé le corps et que l’un a dit que c’est sa femme. Ils ont laissé leurs numéros. Mais après vérification, ils ont découvert que c’est un faux numéro et un faux nom qu’ils ont laissé. Que des fausses identités. Après, ils ont demandé où ils sont ? Les autres ne savaient pas.

Maintenant, quand nous sommes venus à la maison, la nuit, on s’est dit alors de rappeler le médecin qui nous a appelé en premier pour savoir ce qu’elle lui est arrivé ? On a appelé le numéro, mais c’est éteint. Le Fiancé de la fille, Keïta a proposé à ce qu’on enregistre le numéro peut-être qu’on pourrait retrouver la personne à travers les réseaux sociaux (WhatsApp ou Facebook). Après avoir enregistré le numéro, on a retrouvé la photo d’un gendarme, en tenue, un margi chef. On a su que ce n’est pas un médecin, mais c’est plutôt un gendarme s’est fait passer pour tel. On a capturé la photo. Sa sœur a dit qu’elle connaît le nom du jeune sur Facebook. Après vérification, on l’a retrouvé, un certain Yamoussa Bangoura », explique la Tante dans les colonnes d’un site d’information de la place. 

« Nous nous sommes dits qu’on ne peut pas tolérer ça. Venir prendre l’enfant de quelqu’un, tu l’envoies à l’hôpital, elle meurt avec toi, tu amènes le corps à la morgue et tu disparais », rassure-t-elle. 

« Alors, comme à la Belle Vue, il y a une gendarmerie, brigade spéciale des personnes vulnérables, ma sœur avec le fiancé de la défunte et sa sœur se sont rendus à la gendarmerie pour expliquer le cas au commandant de là-bas. Après vérification, ils ont découvert que le jeune travaille à l’environnement, à Coleyah.

Ils ont appelé le commandant de là-bas, celui-ci a confirmé que lui et son complice travaillent tous là-bas, mais que le jeune est déjà mis aux arrêts et serait au PM3 de Matam. Ma sœur est allée voir le commandant où travaille le gendarme pour lui demander comment il l’a su ? Ce dernier lui a répondu que c’est la grande sœur du gendarme une certaine Aminata Bangoura qui l’a dénoncé, car cette dernière serait aussi commandante.

Que c’est d’ailleurs elle qui a déclaré que son jeune frère et son ami ont envoyé une fille, l’ont fait avorter, mais que la fille est décédée avec eux. C’est quand elle l’a dénoncé, le gendarme a été arrêté, mais son ami complice ne l’était pas parce que le commandant disait qu’il était venu là-bas avec ce dernier pour prendre leur argent. Mais lui ne savait pas qu’ils avaient ce problème. C’est lorsque sa sœur l’a dénoncé pour qu’on bloque leur argent, ils ont trouvé qu’ils avaient été déjà payés.

Quand le commandant a mis mains sur Yamoussa, il cherchait également son complice, un certain Abdoulaye Djénab Camara, lui aussi gendarme et margi-chef. Mais j’ai appris que ce dernier a aussi été arrêté », ajoute-t-elle. 

« Mais ils veulent camoufler l’affaire puisqu’ils sont du corps, c’est pourquoi nous attirons l’attention des autorités pour que cette affaire soit tirée au clair, que les responsabilités soient situées et que les coupables paient de leur forfaiture », souhaite ardemment la Tante. 

Notre rédaction présente ses condoléances à la famille éploré. Paix à l’âme de la défunte.

LA RÉDACTION