Affaire Sexe-tape : la justice désigné un magistrat pour plus de clarté

Affaire Sexe-tape : la justice désigné un magistrat  pour plus de clarté

L’affaire sexe-tape dans laquelle sont poursuivies Fatoumata Mama Cherif  et Henriette Feindouno se poursuit au tribunal de première instance de Kaloum. Ce mardi 28 mars 2017 les présumées coupables sont comparues à la barre. Au cour de cette assise, le président du tribunal de la première instance de kaloum à désigné un magistrat du nom de Me Amadou Saïkou Barry à  charge d’ouvrir un supplément de l’information afin d’éclairer les zones d’ombres qui subsistent.   

 Interrogé par le juge, Mademoiselle Henriette  Feinduno  devant la Barre a tout d’abord affirmé de n’avoir partagé la vidéo  sur le net : « Je n’ai pas mis la vidéo à la disposition de mon petit ami, il  la détenait déjà ; je n’ai jamais transmis ou même publier la vidéo sur le net. C’est par le biais de mon ami Mariama Nene que j’ai eu la vidéo et les photos sensibles. Même quand l’affaire a explosé j’ai écris à mon petit ami pour lui demander, parce qu’on était au nombre de 4 à savoir son existence : chérif, Nene, Feindouno et son petit ami.

Poursuivant son allocution, elle a nié d’avoir envoyé la vidéo a son petit ami. Selon elle,  son petit ami avait déjà la vidéo,  après il m’a envoyé le message qu’il a vu la vidéo.   Le  mercredi 20 février 2017 à 1h du matin, je lui ai envoyé un message en lui suppliant  et  de me promettre de ne pas publier la vidéo, parce que j’avais la vidéo avec moi et je ne veux pas de problème.

Mademoiselle Fatoumata Mama  chérif  a quant a elle reconnait avoir frauduleusement soustrait la vidéo dans le téléphone de son petit ami mais nie de n’avoir pas publié sur les réseaux sociaux. Parlant du transfert de la vidéo à sa copine, qu’elle qualifie d’un geste amical.

Il faut rappeler que ces deux femmes sont poursuivis par outrage Publique à la pudeur, atteinte à la vie privée, diffusion et mise à disposition  d’autrui des données de nature à troubler l’ordre publique la sécurité publique ou à porter atteinte à la dignité humaine par le biais d’un système informatique .

Aboubacar Sylla

 

Djenabou Balde